Catherine Samba-Panza (1956), République centrafricaine, cheffe de l'État de transition depuis le 23 janvier 2014.
Elle milite au sein de l'association des femmes juristes de Centrafrique (AFJC), association spécialisée dans la lutte contre les mutilations génitales et toutes les autres formes de violence que subissent les femmes centrafricaines. Elle est également formatrice en droits de l'homme au sein du programme Afrique d'Amnesty International, ce qui l'amène à rencontrer de nombreuses organisations non gouvernementales dans la région des Grands Lacs En pleine crise en Centrafrique, le président Michel Djotodia est poussé à la démission le 10 janvier 2014. Un président de transition doit être alors élu par le Conseil national de transition (CNT), le Parlement provisoire centrafricain, avant la tenue d'élections nationales envisagées en 2015. Catherine Samba-Panza fait partie des huit candidats retenus par le CNT parmi vingt-quatre déclarés et est l'une des favoris. Poussée par les associations féministes, non marquée politiquement par un camp, elle a le soutien de nombreux diplomates étrangers6. Aussitôt après son élection, elle appelle les miliciens de l'ex-Seleka et anti-balaka à déposer les armes8. Elle prête serment le 23 janvier 20149 et devient la première femme centrafricaine à accéder au rang de chef de l'État ; elle est également la deuxième femme chef de l'État en Afrique francophone après Rose Rogombé, présidente par intérim de la République gabonaise de juin à octobre 2009...