Revue de presse du machisme

• Un échange sur une place de marché dans l’Aisne
  Vu sur FR3 Nord-Pas de Calais-Picardie, le 17 mars : Question du journaliste : « pourquoi un binôme, alors que les femmes ne prennent jamais la parole ? ». Réponse du candidat, unique représentant du binôme sur place : « je suis bien d’accord avec vous !  Moi, je suis toujours obligé de la pousser à  parler »
  
  
• Un sortant du Conseil général des Yvelines, assure qu’il aurait préféré des pénalités financières plutôt que cette obligation de binôme femme-homme.
  
  
• une affiche pour appel à une réunion publique : que des hommes !
  A Audincourt dans le Doubs, appel à une réunion publique le 17 mars, de soutien à deux candidats (Sic) : une affiche avec les cinq photos de messieurs grisonnants qui vont s’exprimer à la tribune. Anecdotique certes, mais un message subliminal de plus pour dire aux femmes que la politique, vraiment, ce n’est pas leur place. Lu sur  www.lesnouvellesnews.fr « La parité aux départementales, quelle Parité ? ».
  
  
  
  
• une affiche de binôme sur un panneau électoral dans les Yvelines : cherchez l’erreur !
  
  
  
  
• un tact du canton d’Aulnaye-Aymières dans le Nord : les hommes d’abord, expérimentés, efficaces et apportant aides financières aux maires et associations,  les femmes ensuite, compétentes et pour le bien-être des habitants du canton
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• Investitures aux élections départementales ou le vieux rêve du droit de cuissage
  
  «Nous préférons de jeunes vierges ....en politique», a osé dire un conseiller général à une conseillère sortante expérimentée et aguerrie qui trouvait sa candidature légitime. Dans la constitution des binômes, non seulement ce sont le plus souvent les barons en politique qui décident des investitures mais certains disent clairement qu’ils préfèrent des femmes inexpérimentées. Pourquoi ?
  Ont-ils peur qu’elles leur fassent de l’ombre, qu’elles ne leur soient plus redevables de leur élection ou pire qu’elles ne soient plus sous leur domination ?!
  Et si les candidates se mettaient à rêver de jeunes puceaux ....en politique ?
  
  
  
• Bernard Tréhet, 71 ans, maire de Brécey depuis 15 ans et président de la C.C du Val de Sée (Manche),  est candidat à un 4ème mandat d’élu départemental. Il s’interroge sur les compétences des femmes et leur demande de faire leurs preuves. On peut lire sur son blog du 30 novembre :
  
  « C'est très beau sur le papier, n'empêche qu'au nom de la parité, ces prochaines élections vont créer une rupture politique dont les incidences ne sont pas encore toutes calculables. Même si qualitativement le département n'a pas lieu de s'inquiéter, il y perdra certainement en compétences. Et ce, sans arrière-pensée machiste car il faut admettre que la classe politique a été largement dominée jusqu'alors par le sexe supposé fort... Il s'agira donc de démontrer demain lorsqu'on passera de 7 élues à 27, soit 50% du conseil départemental que l'intelligence politique n'est pas l'apanage d'un sexe. Et que la vision féminine sur le plan politique est capable d'apporter une approche différente sur des sujets relevant de la compétence du département."